360° feedback Orientation Professionnelle, la température idéale pour une orientation professionnelle qui fait sens

De nos jours, le parcours professionnel n’est ni linéaire ni prévisible

Qui de nos jours prétend poursuivre son activité professionnelle dans le même domaine d’activité du début à la fin de sa vie professionnelle ?

Il est courant pour chacun de nous de changer de poste et de responsabilité : c’est la loi de l’évolution professionnelle.

Changer plusieurs fois d’entreprise au cours de son parcours professionnel est devenu une situation des plus banales : c’est la loi des opportunités. On recherche dans une opportunité qui se présente à l’extérieur, celle qui ne nous est pas accessible dans l’environnement dans lequel on évolue.

Aujourd’hui il n’est pas rare de changer de discipline d’activité en faisant un virage à 180 degrés en terme (tel directeur de la communication qui assume un poste de DRH, tel directrice du marketing prend un poste de directrice commerciale : c’est la loi de l’évolution du marché et de l’évolution de ses besoins et centres d’intérêts.

Le changement est un formidable outil de motivation et de dépassement de soi. Certaines entreprises l’ont bien compris : elles encouragent la mobilité géographique mais aussi et surtout la mobilité fonctionnelle.
Nos goûts changent au fil du temps, comme nos centres d’intérêt ou nos besoins d’ailleurs.
Comment s’y retrouver ? Comment identifier la voie qui nous nourrira notre intérêt de façon durable ?
Car il n’est pas toujours aisé de trouver le poste qui nous motivera jusqu’au prochain changement.

Les outils pour élaborer son projet professionnel

Souvent dans le cadre d’un bilan de compétences ou d’une démarche d’accompagnement en reconversion professionnelle, on s’intéresse aux compétences acquises au fil de son passé professionnel dans un but d’identifier et de réutiliser ces mêmes compétences.

Mais ces compétences utilisées jusqu’à présent correspondaient-elles à celles que l’on souhaitait mettre en oeuvre tout au début ? Ces compétences sont-elles celles aujourd’hui sur lesquelles on souhaite encore s’appuyer pour le futur ?

Ces démarches d’exploration du passé qui sont autoréflexives (on s’interroge sur soi) ne prémunissent pas contre les erreurs de jugement ou d’appréciation qui peuvent être importantes lorsque l’on est en plein bouleversement professionnel : en période d’inactivité, en situation de repositionnement, en période de recherche active, à l’écoute des opportunités du marché, etc. On peut, dans ces situations, avoir besoin de repères, de choses que l’on maîtrise déjà, pour se sécuriser. Et naturellement, on va, à l’insu de son plein gré, retourner sur des compétences maîtrisées.

Pour mieux se connaître soi-même, faire appel à son entourage

Nous avons une vision de nous-même qui est le plus souvent réduite à notre propre représentation de nous-même. Cette image de nous-même n’est pas toujours concordante avec la perception qu’en a notre entourage. Et pourtant, notre entourage nous connaît et peut nous aider à améliorer la connaissance que nous avons de nous-même.
Sortir de l’ « autodéclaration » et des risques non négligeables de se fourvoyer dans l’élaboration de son projet professionnel, lorsqu’on est seul(e), face à soi-même.

L’idée initiale a été d’utiliser les perceptions de son entourage pour être aidé dans l’avancement et la consolidation de ses réflexions pour élaborer un projet professionnel qui fasse sens. Interroger son entourage en sollicitant chaque personne dans un court laps de temps c’est se donner l’opportunité d’entrevoir d’autres éléments de soi-même.

Comment alors organiser le recueil des perceptions subjectives de son entourage ? Comment objectiver ces perceptions ?

4 thématiques principales ont été définies qui permettent de faire le tour de ce qui est important dans la détermination d’un projet professionnel.

Chacune des 4 thématiques donne lieu, à elle seule, à un questionnaire, de plusieurs questions :
• les préférences des tâches
• les préférences du contexte de travail (le rapport au temps, aux autres, à la hiérarchie, à la tâche et au travail),
• les préférences de l’environnement de travail (nature du lieu de travail, la taille de l’entreprise, les perspectives de l’organisation),
• les principales compétences de l’intelligence émotionnelle (la stabilité émotionnelle, la dynamique / l’énergie dans le travail, l’ouverture au changement / la flexibilité, la conscience et les responsabilités, les dispositions personnelles).

Cette confrontation de l’image que l’on a de soi, agrémentée des perceptions de son entourage est un processus puissant qui consolide ou invalide des préférences quelque fois supposées au profit d’une réflexion nourrie pour aboutir à un projet professionnel pertinent.

C’est également la possibilité de faire un état des lieux des ses points de force et de ses axes de progrès en matière d’intelligence émotionnelle. Ceux qui sont connus de soi et qui ont été confirmés par l’entourage. Mais ceux également qui ne sont pas connus de soi et qui sont révélés par l’entourage.
Les points de force révélés par l’entourage constituent du potentiel directement exploitable si ces compétences sont utilisées sciemment. Les axes de progrès, eux, inconnus jusqu’ici sont de véritables facteurs de risque et gagneraient, en fonction de la situation, à être améliorés.

« Le paradoxe de la condition humaine, c’est qu’on ne peut devenir soi-même que sous l’influence des autres. », affirme Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre et promoteur du concept de la résilience.

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